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Depuis les années 2000, on remarque une expansion des produits casher dans l’industrie agro-alimentaire. En effet, on voit de plus en plus de produits variés certifiés “casher” dans les rayons et nombreux sont ceux qui choisissent ces produits sans pour autant être juifs pratiquants, et ce, pour une raison ou une autre. De même pour les établissements commerciaux, qui vont maintenant de l’épicerie au boucher, jusqu’à des boulangerie-pâtisseries 100% casher !

Mais déjà, qu’est-ce que le casher ?

“Casher”, “kasher” ou “cascher” signifie “apte” ou “convenable”. Ce mot désigne les aliments qui sont permis à la consommation pour les juifs essentiellement, suivant des critères depuis l’espèce (que ce soit végétal ou animal) à la préparation de ces derniers. L’ensemble de ces critères forment des lois qu’on appelle “Cacherout/Kashrout” qui signifie en hébreux ancien “convenance de la cuisine et des aliments”.

Un repas ne devient casher que s’il est préparé en présence d’un rabbin ou à défaut, préparé par un Juif. Les aliments casher cités clairement dans la bible hébraïque mis à part, c’est une autorité rabbinique qui décide si un produit est casher ou non selon sa préparation et son origine.

Loin d’être une liste exhaustive, nous pouvons citer ces quelques règles :
Pour les animaux : les animaux à sabots fendus ruminant leur nourriture sont purs (casher) tels que le bœuf, la chèvre, l’agneau, le mouton… Les volailles de la basse-cour le sont aussi ainsi que les poissons à écailles et possédant des nageoirs. Il faut aussi respecter un rituel bien défini pour l’abattage de ces animaux.

Pour les végétaux : il faut s’assurer qu’ils ne présentent pas d’insectes visibles à l’œil nu.

Le principe de l’interdiction du mélange lacté/carné : il est interdit de mélanger le lait et ses produits dérivés avec la viande. Cela va des ustensiles de cuisine, lors de la cuisson jusqu’au service utilisé lors des repas.

Nous n’allons pas disserter sur la philosophie derrière l’expression “manger casher” ni débattre dessus mais on peut énoncer deux interprétations :
Selon Alain Blum de “mangercacher.com”, manger n’est pas uniquement biologique mais reflète la sainteté et le respect de ce qui est édicté par Dieu, puisque le Cacherout tire son origine dans la bible hébraïque. On dit que c’est une “mitsva” ou littéralement un “commandement” divin.
Pour d’autres, il vise des fins simplement hygiéniques de par les règles observées pour la préparation des aliments avant leur consommation.

Le casher dans la pâtisserie

Comme nous l’avons dit plus haut, afin d’être casher, la préparation d’un aliment doit être faite en présence d’un rabbin. Ceci afin qu’il vérifie que les installations et les gestes utilisés sont conformes au Cacherout. La pâtisserie ne fait pas exception.
Une pâtisserie est donc casher lorsqu’elle est préparée et cuite conformément aux lois juives. Cette restriction peut s’avérer compliquée autant pour les amateurs de pâtisserie que pour les professionnels. En effet, il n’est pas facile de se procurer la présence d’un rabbin tous les jours à chaque fois qu’on voudrait se mettre aux fourneaux ! Alors, voici quelques points à respecter si vous voulez vous faire plaisir ou travailler sans enfreindre le Cacherout :

La cuisine doit être casher

La première chose importante pour produire des petits gâteaux, biscuits et desserts casher est d’avoir une cuisine qui soit casher. Dans cette cuisine, les ustensiles pour qui ont touché le lait et ses dérivés ne doivent en aucun cas entrer en contact avec ceux qui ont touché la viande. Alors si vous êtes une personne qui suit un régime casher et soucieux de respecter les règles, et qu’un jour vous vous sentez l’âme d’un pâtissier, il vous faudrait avoir un double de tous vos instruments de cuisine. Il faut vous assurer qu’une cuillère ou qu’une spatule n’a jamais touché un produit carné. De même pour les bols, les assiettes etc. Sinon la pureté de l’aliment est tâchée et il devient non autorisé à la consommation !
Pour les professionnels qui tiennent une boutique, la plupart choisissent simplement de faire l’impasse sur le lait pour éviter toute contamination. Bien que cet ingrédient soit absent de leurs recettes, il existe des adresses qui proposent une pâtisserie simplement délicieuse. Le goût peut paraître déroutant la première fois mais elles valent la peine d’être découvertes !

Les produits utilisés doivent être casher

Les activités du séminaire doivent être en phase avec les valeurs que l’on souhaite transmettre. Mine de rien, elles peuvent aspirer les participants ou les collaborateurs à mettre en place un cadre sain jusque dans son environnement de travail.

Veillez à écarter toute activité qui nécessitera l’utilisation de véhicule motorisé ou qui sera facteur d’élimination de carbone dans l’air. Favorisez les activités qui auront un impact positif sur l’environnement comme la plantation d’arbres, toute activité qui a trait au recyclage des déchets ou toute autre activité pédagogique qui tourne autour de l’environnement ou l’écologie.

Organiser des randonnées, ou des balades procurera un bien être aux participants tout en les faisant découvrir les bienfaits d’un bol d’air frais.

Attention : casher et Pessa’h

On le connaît plus communément sous l’appellation Pâque (à différencier de Pâques chrétien). C’est l’un des événements les plus importants chez les juifs célébré chaque printemps. Lors du Pessa’h, les règles du casher sont très strictes et la plupart ne s’applique que pendant cette période.
Une pâtisserie préparée et cuite conformément aux règles peut ne peut être casher lors du Pessa’h. Celle-ci doit être certifiée casher pour Pâque afin d’être conforme.

Effectivement, la cuisine doit être purifiée ou nettoyée totalement pour éliminer tout ce qui a été préparé auparavant : aliments et produits alimentaires. La plus grande restriction concerne le pain au levain qui est strictement interdit.

La restauration

La restauration est un des éléments clés dans les séminaires. Faire ressortir l’esprit écologique dans les assiettes est indispensable dans ce cadre.

Trouver le bon menu et les bons ingrédients pour ce genre de séminaire n’est pas sorcier. Optez pour les produits issus de l’agriculture biologique, de l’agriculture éco responsable. Veillez le plus possible à limiter les gaspillages et la surconsommation.

Privilégiez aussi les produits locaux et en fonction des saisons. En effet, il est toujours recommandé d’utiliser des produits de la localité au lieu de choisir ceux qui sont importés depuis des pays à des milliers de kilomètres et qui nécessitent l’intervention des avions ou des bateaux pour les transporter.

Il en va de même pour les emballages alimentaires qui constituent un des plus grands facteurs de la pollution environnementale. Privilégiez l’utilisation des emballages recyclables qui sont eux aussi facilement distinguables grâce aux labels comme « l’Anneau de Moebius » ou le label « Cradle to Cradle ».

Si vous voulez plus d’information, contactez Tiveria Organisations.